Cela fait cinq jours que le conflit gelé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a repris à propos du Haut-Karabakh, ce minuscule territoire enclavé en Azerbaïdjan où vivent à peine un peu plus de 70 000 Arméniens. Une guerre sur le terrain encore indécise, avec échanges de tirs et d’obus. Une guerre de communication aussi. Impossible de se rendre en Azerbaïdjan, Bakou n’accepte quasiment aucun journaliste. En revanche, Erevan, qui a la tutelle sur le Haut-Karabagh, a fait le choix d’ouvrir largement ses portes à la presse internationale.