La libération de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé parachève une opération dont les dessous demeurent obscurs. Elle a été précédée par la libération, depuis le weekend des 3 et 4 octobre, par les nouvelles autorités maliennes, d’un nombre considérable de prisonniers – plus de 200 ans selon un organe d’information d’al-Qaïda – présentés par des responsables maliens comme des jihadistes. La libération des jihadistes comme monnaie d’échange à celle de ces otages retenus au Sahel a-t-elle été l’élément déterminant à la libération de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé ? La question est posé a été posée par Sylvie Berruet à Ibrahim Maïga, chercheur à l’ISS, l’Institut des études de sécurité.