Le Covid-19 peut effacer cinq années de progrès économique en Afrique, prévient un rapport de la Banque mondiale. Comme l’Europe et les États-Unis, il faut donc que les pays africains puissent emprunter massivement sur les marchés financiers. Mais pour cela, « il y a une condition », dit le banquier béninois Khaled Igué, qui vient de publier « L’heure de l’Afrique », aux éditions Hermann. Khaled Igué travaille à Paris dans la banque d’affaires Benoït et Associés. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.