En 2016, entre Donald Trump et Hillary Clinton, les dirigeants palestiniens affirmaient ne pas avoir de préférence. Position neutre habituelle face à un scrutin chez le parrain du processus de paix avec Israël. Mais au cours des quatre dernières années, l’administration Trump a adopté une position jugée hostile par les Palestiniens : reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, soutien à la colonisation, fermeture de la représentation diplomatique à Washington. Aujourd’hui, les dirigeants ne cachent pas leur préférence pour une victoire de Joe Biden.